mardi 29 novembre 2011

PostGreSql un SGBD pas comme les autres


Depuis que MySQL a été racheté par Sun, MySQL n'a pour ainsi dire peu ou pas évolué. Il suffit de se pencher sur quelques articles liés au sujet pour s'en convaincre. On peut penser que le rachat de Sun par Oracle n'arrangera pas les choses. En effet la plupart des développeurs "Open Source" se sont retirés du projet. MySQL est à présent maintenu en grande majorité par des utilisateurs qui font évoluer des projets chez avec peu de moyens.
PostGreSql, lui, est un système Open Source non propriétaire, existant depuis maintenant
une quinzaine d'années, qui gère des bases de données relationnelles .
Il est mis à jour régulièrement et est réputé pour la fiabilité, l'intégrité des données stockées.
Il fonctionne sous le même principe que MySql, sauf que lui est resté Open Source.
En revanche MySql est mieux loti du côté des extensions qui sont gratuites chez lui, en effet PostGreSql dispose de moins d'extensions et certaines sont payantes.

Mais il dispose d'avantages que n'a pas MySql :

- Avec la version 9.1, PostGreSql a inventé et mise en place la réplication synchrone,
- Avec cette même version, PostGreSql peut maintenant géré l'isolation des transactions avec l'implémentation
du niveau sérialisable,
- Il a plus de types de données et l'ont peu les personnaliser,
- Il a des Triggers complets (déclencheurs de script).

On sait que le marché de la base de données dans le monde est estimé a 26 Milliards de dollars annuel.
Aujourd’hui PostgreSQL propose un jeu de fonctionnalités inégalé par les produits commerciaux : ils ne leur reste plus tellement d’avantage compétitifs, même sans parler coûts de licence.
De plus, le support de la communauté est imbattable : Bruce Momjian, pionnier du projet, membre de la core-team, l’a très clairement démontré lors de la dernière conférence qui a eu lieu à Amsterdam il y a deux semaines. En plus de 10 conférences par ans depuis 15 ans il a rencontré beaucoup d’utilisateurs. La plupart ont la même expérience : les bugs soumis au projet sont le plus souvent corrigé dans les 24h, parfois en une semaine. Bruce n’a encore rencontré personne ayant du attendre plus d’un mois avant de bénéficier d’un correctif.

On peut donc conclure que PostGreSql est un SGBD fiable, Open Source, non propriétaire et surtout qu'il est très innovant, si vous avez besoin de bases de données professionnels : fiables et évolutives, n'hésitez plus, utilisez PostGreSql.

Contributeurs :

Demester Antoine
Teixeira Gerald

jeudi 24 novembre 2011

Microsoft migration de MySQL vers SQL Server et Azur


Microsoft peaufine ses outils de migration de base de données en mettant à jour les logiciels de migration des bases Oracle, Sybase, Access et MySQL vers SQL Server et SQL Azure, son service Cloud. Dévoilé en version de test dès le début de l’année 2010, cet utilitaire de Microsoft vise à automatiser et simplifier la migration d’un SGBD MySQL ou autre vers SQL Server et/ou le service de Cloud de l’éditeur, à savoir SQL Azure. 
L’outil de migration est un composant d’un ensemble d’utilitaires, SQL Server Migration Assistant (SSMA), désormais en version 5.1. SSMA for MySQL v1.0 est compatible avec le SGBD Open Source à partir de la version 4.1.
La boîte à outils vient compléter les logiciels de migration existants de Microsoft. Ainsi SSMA pour Access, Oracle et Sybase sont à présent en version 4.2. La mouture offre notamment la prise en charge des dernières versions des technologies Access, Oracle et Sybase : Oracle 11g R2, Sybase 15.5 et Access 2010.
SSMA permet aux DBA d’effectuer une migration vers les solutions Microsoft (SQL Server 2008 ou SQL Server 2005), y compris vers la dernière version de SQL, SQL Server 2008 R2, mais aussi vers l’édition en ligne, le service de Cloud Computing SQL Azure.

Contributeurs :

Loic Mathey
Edouard Baudin

mardi 22 novembre 2011

Confrontation entre 3 modèles de gestion des données


Bases de données orientées objet (OODB) :

Ces bases de données arrivées après les bases de données relationnelles permettent de stocker des informations groupées sous forme de collections d'objets. On retrouve grâce à cette organisation une structure équivalente au développement de programmes orientés objets. Ces bases de données sont principalement utilisées pour la gestion de données complexes.

Bases de données relationnelles (RDB) :

Les bases de données relationnelles stockent des informations décomposées et organisées dans des matrices appelées relations ou tables. Elles nécessitent une organisation et une utilisation rigoureuse : Elles obéissent à des contraintes strictes comme la contrainte d'intégrité référentielle ou la dépendance fonctionnelle. Les liens existants entre les informations sont stockés dans les champs des enregistrements (composants des n-uplets) sous forme de clé primaire et clé étrangère.  L'accès et la synthétisation à n'importe quel lot d'informations se fait en composant des requêtes SQL (qui est un langage à part entière).

NoSQL :

Le NoSQL (Not Only SQL, en français Non SQL) s'oppose comme son nom l'indique au SQL. Le NoSQL est déjà utilisé par des sites à fortes audiences tels que Google, Facebook ou encore eBay. Le NoSQL, contrairement aux bases de données relationnelles ne correspondent à aucun schéma spécifique (aucune relation) et peuvent donc s'adapter facilement à de nouveaux besoins. Cela rend le NoSQL plus libre, avec moins de contraintes, ce qui permet d'obtenir de meilleure performance.

Contributeurs :

Raphaël Amourette
Marjorie Cartillier

lundi 21 novembre 2011

Oracle lance sa base NoSQL


Le 24 octobre 2011, Oracle annonce la disponibilité d'Oracle NoSQL Database. Cela va permettre d'accéder à la technologie NoSQL tout en bénéficiant d'un support professionnel.
Ce nouveau système d'Oracle va permettre de gérer plus facilement les grandes bases de données avec des schémas dynamiques comme par exemple les journaux de sites web ou les données de réseaux sociaux.
Grâce à la simplicité, la disponibilité et une extrême évolutivité, cela va permettre de stocker des données plus facilement et dans un format plus souple que le SQL traditionnel. Cela contribue pour les développeurs à une solution efficace et rapide du développement des applications.
Avec son système, Oracle propose un système plus intuitif que ce soit dans l'installation, la configuration ou l'utilisation.
Oracle proposera également Oracle Big Data Appliance, un nouveau système intégré optimisé pour l'exécution d'Oracle NoSQL Database et qui sera disponible début 2012.
Lien de téléchargement : https://emeapressoffice.oracle.com/Press-Releases/Oracle-annonce-la-disponibilit%C3%A9-d-Oracle-NoSQL-Database-24d8.aspx

Contributeurs :


Kévin Richard
Mickaël Gondcaille

dimanche 20 novembre 2011

NimbusDB, une base de données élastique dans le Cloud


    La start-up mise tout sur le développement d’un nouveau système de base de données SQL et ambitionne de révolutionner le marché car le marché de la base de données est en pleine effervescence avec l’apparition du Cloud Computing.
    Pour les dirigeants de NimbusDB, construire  un nouveau système de bases de données relationnelles SQL en partant de zéro est essentiel afin de satisfaire les attentes des utilisateurs. Ainsi est née NimbusDB, un système de base de données SQL sous modèle de transaction sécurisée.
    L'architecture de NimbusDB ne repose sur aucun matériel en particulier car tout est dans le Cloud. Le soft s'installe simplement sur un serveur pour assurer ensuite un pont vers le Cloud.
    Si la solution de NimbusDB n'est pas encore vendue, elle est déjà testée intensivement chez plusieurs clients. Le produit est presque complet et sa commercialisation ne saurait tarder. Une version gratuite, et parfaitement fonctionnelle est d'ailleurs disponible en téléchargement. Baptisée « Duet », elle se limite à deux machines, une pour accueillir le module transaction, l'autre pour héberger les archives. La version Quartet (quatre machines donc serveurs ou VM) sera commercialisée quelques milliers de dollars.

Contributeurs :
Didi Mehdi
Sok Vincent

samedi 12 novembre 2011

INTERSYSTEMS CACHE COMME ALTERNATIVE AUX BASES DE DONNEES RESIDENTES EN MEMOIRE


Pour dépasser les limites de performances des bases de données relationnelles traditionnelles, les applications  utilisent souvent des bases de données résidentes en mémoire pour accélérer leurs accès aux données. Bien que les bases de données résidentes en mémoire et les produits basés sur les caches
mémoire améliorent la bande passante, ils souffrent d’un certain nombre de limites dont le manque de support pour les grands ensembles de données, des besoins excessifs en matériel, et des limites en matière d’évolution.
InterSystems Caché® est une base de données objets à hautes performances, disposant d’une architecture unique, qui la rend appropriée pour des applications qui normalement utiliseraient des bases de données résidentes en mémoire. Les performances de Caché sont comparables à celles des bases de données résidentes en mémoire, mais de plus Caché offre :
-  la persistance
- les données ne sont pas perdues à l’arrêt ou au crash de la machine
- un accès rapide à de vastes ensembles de données
- la possibilité de gérer jusqu’à plusieurs centaines d’ordinateurs et centaines de milliers d’utilisateurs
- accès simultanés aux données via SQL et les objets : Java, C++, .NET.


Contributeur :

F.Granotier

mercredi 9 novembre 2011

Une base de données "service a la demande" par VMware


Pour  une place parmi les leaders des bases de données, comme Microsoft avec SQL Azure ou SalesForce avec Database.com,VMware se doivent d'avoir des atouts convainquent .


 Avec la participation de vFabric Data Director, il semblerait que Vmware ait décidé de créer une nouvelle base de données « service a la demande »
Vmware propose d'utiliser le cloud de façon à gérer automatiquement tout type de bases de données, ainsi que les adapter de façon dynamique, afin d’optimiser l’usage de la mémoire.
Face à une multiplication de bases de données, VMware permet de maîtriser cette expansion de base de données, tout en améliorant leur efficacité.
Pour l'instant la base de données nommée vFabric Data Director, et destinée uniquement à vFabric Postgres, une version de PostgresSQL
VMware prévoit néanmoins d’étendre son modèle à toutes les bases de données du marché.

Contributeurs :

Sacommani Julien
Berthier Remy

La sécurité et les bases SQL dans le Cloud inquiètent les développeurs


Durant la conférence Zend PHP du 20/10/2011 à Santa Clara, des questions concernant la sécurité du Cloud computing avec l'utilisation de bases SQL ont été abordées. En effet, ceci reste une préoccupation de premier ordre pour tous les développeurs. IBM et Amazon Web Services se sont donc penchés sur ce problème.

Ayant les moyens d'investir sur le long-terme et disposant de certifications reconnues, Amazon assure que la sécurité ne constitue pas un problème majeur pour eux. De son coté, IBM pense que les sécurités proposées par un fournisseur d'infrastructure suffisent au bon fonctionnement de la base de données. Les Clouds seraient même, selon IBM, parfois mieux sécurisés que les systèmes installés sur site.
               
Rackspace Cloud pense que malgré la sécurisation des Clouds, l’utilisation des bases de données SQL n’est pas faite pour eux. La quasi-totalité des problèmes que le SQL rencontre sont considérés comme des inconvénients et des limites pour le Cloud. Le problème selon Rackspace Cloud vient du fait de stocker des données en ligne, plus que l’utilisation du SQL. 



Contributeurs :


Khalilou BA
Joël ANDRIAMAROANDRAINA.

dimanche 6 novembre 2011

"NoSQL" ou “Not Only SQL”

Avec l’essor des grandes plateformes web, le volume de données à gérer par les applications a explosé, et les systèmes de gestion de données traditionnels, relationnels et transactionnels, basés sur le langage SQL, ont montré leurs limites.

Depuis quelques années, de nouvelles approches du stockage et de la gestion des données sont apparues, qui permettent de s’astreindre de certaines contraintes, en particulier de scalabilité, inhérentes au paradigme relationnel. Regroupées derrière le vocable NoSQL, ces technologies auraient très bien pu être nommées “NoRel” comme le suggère lui même l’inventeur du terme NoSQL, Carl Strozzi.

Plus que des technologies de remplacement intégral des outils relationnels, le NoSQL correspond le plus souvent à des approches qui complètent les outils existants, pour en combler les faiblesses. Ainsi, on observe de plus en plus souvent la traduction “Not Only SQL” au lieu de “No SQL”.

Ces technologies, portées par des acteurs majeurs du Web comme Google, Facebook, Twitter, ont rapidement acquis une légitimité réelle dans le domaine de la manipulation de volumétries.

Contributeur :

F.Granotier