MySQL 5.6 : Oracle améliore le moteur de stockage InnoDB
Oracle a mis à jour sa base de
données pour l'adapter aux enjeux du Cloud Computing.
Une version de test de MySQL 5.6 a été dévoilée par Oracle. Elle promet plus de rapidité
et de scalabilité*.
(Désigne la capacité d'un produit à s'adapter à
un changement d'ordre de grandeur de la demande en particulier sa capacité à
maintenir ses fonctionnalités et ses performances en cas de forte demande).
L’éditeur indique
avoir optimisé son serveur de données pour l’adapter à une exécution, pour des
applications Web fortement transactionnelles, au sein des systèmes de Cloud Computing*.
(Concept qui consiste à déporter sur des serveurs
distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs
locaux ou sur le poste client de l’utilisateur).
Parmi les évolutions
qu’il met en avant, le groupe indique avoir amélioré la performance de l'optimisateur des
requêtes, ainsi que les
dispositifs de partitionnement des données mais aussi de réplication (avec une
meilleure gestion de l’intégrité des données et des erreurs éventuelles).
Le moteur de stockage InnoDB a également été retravaillé. Il introduit une persistance lors de la génération des statistiques de l’optimiseur, et un cache de dictionnaire de données configurable. Enfin, Oracle invite la communauté à tester la prise en charge de NoSQL* pour l’accès à InnoDB.
( NoSQL est une catégorie de SGBD destinés à manipuler des bases de données géantes pour des sites web de très grande. Cette catégorie de produits fait le compromis d'abandonner certaines fonctionnalités classiques des SGBD relationnels au profit de la simplicité, la performance et une scalabilité élevée).
Une nouvelle API
offre un accès « NoSQL-like » au moteur InnoDB via le protocole Memcached.
Les services web pourront donc accéder aux données sans devoir transformer leurs requêtes en SQL, réduisant ainsi le temps de latence et augmentant les débits de lectures/écritures.
Les services web pourront donc accéder aux données sans devoir transformer leurs requêtes en SQL, réduisant ainsi le temps de latence et augmentant les débits de lectures/écritures.
Contributeurs :
Guerin Jean-Baptiste
Pereira Jonathan
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